2023 – Février

Le rapport du GTCA sur la qualité de l’air dans Limoilou rendu public avec le président du GTCA Jean-Pierre Charland

Marcel Paré – membre du Mouvement pour une ville Zéro déchet
Qualité de l’air à Limoilou : un manque complet de respect selon des citoyens
Les conditions de publication du rapport sur la qualité de l’air dénoncées

« Objectivement, on a le droit d’ avoir une présentation dans notre milieu de vie et d’avoir un temps raisonnable pour se faire une opinion personnelle », a laissé tomber M. Paré en demandant formellement la tenue d’une nouvelle séance d’information. 

Article du Soleil – 16 février 2023
Les citoyens exaucés, une rencontre sur la qualité de l’air à venir en basse-ville

« Dans une lettre transmise au ministre de l’Environnement et rendue publique plus tôt jeudi, 240 citoyens des quartiers du Vieux-Limoilou, Lairet, Maizerets, et ailleurs à Québec et Lévis, pressaient Benoit Charette de répondre à leur demande d’organiser une seconde assemblée publique portant sur la qualité de l’air. »

Article du Devoir – 31 janvier 2023
L’air de Limoilou parmi les plus saturés en particules fines du Québec

Les résidantes et résidants de Limoilou respirent un des airs les plus saturés en particules fines du Québec, selon le rapport réalisé par le Groupe de travail sur les contaminants atmosphériques (GTCA). Le document montre également que la norme journalière de nickel fait encore l’ objet de dépassements — « un risque inacceptable pour une partie de la population »

« Les particules fines font elles aussi partie des contaminants jugés «prioritaires» par le groupe de travail. Les autorités canadiennes indiquent que même une courte exposition à ces particules augmente les risques de maladies cardiovasculaires et respiratoires. À Limoilou, estime le rapport, la facture associée à ces risques se chiffre à 300 millions de dollars. »

« Le rapport recommande également au Port de Québec de mieux protéger la manutention et le transbordement du nickel pour réduire la présence de ce contaminant dans l’air de Limoilou. »

Chauffage au bois et pollution de l’air – Rapport du GTAC sur la qualité de l’air à Limoilou

Article du Devoir – 31 janvier 2023
L’air de Limoilou parmi les plus saturés en particules fines du Québec

« Ce portrait montre que les concentrations moyennes annuelles de particules fines à la station [d’échantillonnage] Vieux-Limoilou sont parmi les plus élevées de la province », le rapport note au banc des accusés : le chauffage au bois, la construction et le transport routier, notamment.

Lettre au maire et aux élus.es de la Ville de Québec par le Mouvement pour une ville Zéro déchet

« Cependant, contrairement aux affirmations du GTCA, l’étude de Busque (2022) indique que la combustion du bois de chauffage ne serait qu’ une source saisonnière amenant une hausse des particules fines dans le secteur Limoilou-Basse-Ville. »

« Il serait extrêmement facile pour la Ville d’établir la provenance des PM2,5 qui, selon le rapport du GTCA a son origine dans l’usage excessif des poêles à bois affectant ainsi la qualité de l’air en Basse-Ville-Limoilou . Le Rapport indique que le « lévoglucosane » (p.158) est la signature chimique propre à la combustion du bois.

Pourquoi ne pas l’échantillonner maintenant ?

Tout comme il serait facile d’identifier toutes autres signatures chimiques d’émission de PM2,5 (dont celle provenant de l’usine d’incinération) tel que recommandé dans le rapport Busque. »

Un autre rapport sur la qualité de l’air qui esquive la question
Véronique Lalande et Louis Duchesne –  Initiative citoyenne de vigilance du Port de Québec –  5 février 2023

« Par ailleurs, la contribution relative du chauffage au bois à la pollution de l’air Dans un secteur urbain occupé majoritairement par des multiplex, dont plusieurs systèmes de chauffage au mazout ont été convertis à l’électricité au cours des dernières décennies, n’est probablement pas aussi important que le rapport l’estime. Il suffit de monter au sommet du « Complexe G » par un froid après-midi d’hiver pour constater l’absence de cheminées fumantes dans le secteur à l’étude. Si le chauffage au bois est si problématique en Basse-Ville, qu’est-ce que ce doit être dans les banlieues de Québec ! Et que dire du fait qu’une autre règle de trois pourrait s’appliquer pour ce contributeur : durant au moins six mois par année, le chauffage au bois est inexistant. »

Données du Service de Prévention et contrôle environnemental de la Ville de Québec tirées du Rapport du GTCA

  • Seulement 4 % des résidents de l’arrondissement La Cité-Limoilou disposent d’un appareil de chauffage au bois, avec 15 % dans la Haute-St-Charles, 13 % dans l’arrondissement Les Rivières, 12 % à Charlesbourg, 11 % à Beauport et 9% dans Ste-Foy, Sillery-Cap-Rouge
  • Sur les 25 000 appareils apparus à l’échelle de la Ville de Québec, on retrouverait donc 1000 de ces appareils dans l’arrondissement La Cité-Limoilou.
  • Comme entre 10 % et 34 % des appareils sont non certifiés, on retrouverait donc, pour l’arrondissement La Cité-Limoilou, entre 100 et 340 appareils de chauffage au bois non conformes.

Révision du Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles (PMGMR) Dépôt de mémoires

« La Communauté métropolitaine de Québec révise présentement son Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles (PMGMR) pour la Rive-Nord de son territoire.

Cette planification fixe les enjeux, les orientations, les objectifs à atteindre et les mesures à mettre en place afin de favoriser la réduction à la source, le réemploi, le recyclage, la valorisation et l’élimination des matières résiduelles.»

Que vous soyez citoyen.ne ou représentant.e d’un organisme ou d’une entreprise, il était possible de vous exprimer sur le PMGMR de la Communauté métropolitaine de Québec en déposant un mémoire au plus tard le 7 février 2023.

Toujours plus de déchets

Entrevue avec Karel Ménard du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets – Le Québec s’éloigne de son objectif de réduction

« On ne s’en va pas dans la bonne direction. On a régressé en jetant plus, en recyclant moins, 42 % seulement. On a commandé en ligne avec plus d’emballage, on a consommé plus. Ce que l’on veut c’est réduire les déchets à la source pas les gérer. »

« Des mesures s’en viennent au niveau de la consigne et de la collecte sélective. Par exemple, il faut des lois et des règlements pour sévir sur le plastique à usage unique. En Europe, c’est le tri à la source : on sépare à la maison plutôt que pêle-mêle comme c’est le cas ici. Aussi , les déchets de construction s’en vont directement au dépotoir. »

« Quant à la valorisation énergétique, c’est de l’incinération déguisée avec beaucoup de perte et de rejets toxiques. L’incinération crée plus de problèmes qu’elle n’en règle. »

Article de La presse – 26 janvier 2023
Toujours plus de déchets – Bilan de la gestion des déchets

« Les ménages et entreprises du Québec ont envoyé 5 766 000 tonnes de déchets à l’« élimination », dans un site d’enfouissement ou dans un incinérateur, en 2021 – un chiffre qui exclut les boues des usines d’épuration et des papetières. Il s’agit d’une augmentation de 8 % par rapport au précédent bilan, en 2018, qui était lui-même en hausse. »

« Seulement 47 % des matières provenant des collectes sélectives municipales sont « envoyées aux fins de recyclage » après leur passage dans un centre de tri. Il s’agit d’une baisse par rapport au taux de 52 % de 2018. »

« Les matières recyclables ne sont pas toutes mises au bac de récupération : 1 million de tonnes de contenants, d’emballages ou de papier ont été soumises directement à l’élimination en 2021, estime Recyc-Québec en se basant sur les conclusions d’une étude de caractérisation. Plus de la moitié provenait du secteur des institutions, commerces et industries (ICI). »